Je donne des cours de Tai Ji Juan depuis plus de 20 ans, aux Sables d’Olonne et maintenant vers Saint Nazaire.
Chaque année je retourne suivre des stages à l’école de l’Art du Chi. Deux, trois ou quatre semaines, A tout début, ce qui m’avait attiré dans le Tai Ji Juan, était ce perfectionnement sans fin de ce mouvement.


La préparation avant le plongeon des filles de jade tissent 127 postures.
Aujourd’hui, je sais que, plus que le perfectionnement d’un mouvement, c’est la profondeur de son ressenti qui s’amplifie.
C’est le plaisir et la joie éprouvée dans la réalisation du mouvement dans le corps physique, dans son enveloppe énergétique et sa connexion avec son environnement qui nous invite à recommencer. Une jubilation intérieure du corps et de l’esprit.
La transmission qui s’est imposée à moi comme une évidence m’a transportée dans un monde de l’enseignement différent.
Professionnelle de la formation, investie dans le fait de contribuer à permettre aux individus d’apprendre, se former, se développer dans différents domaines professionnels, l’enseignement du Tai Ji Juan m’a fait toucher un langage de formation plus subtil, la parole est là, bien sûr, mais aussi la transmission de corps à corps, par « mimétisme », par un ensemble non verbal.
Enfant, nous avons appris comme cela de nombreuses choses en « copiant » sans passer par le raisonnement.
En faisant du Tai Ji Quan aujourd’hui, nous nous entrainons à laisser notre intellect et son analyse permanente de côté (le « singe fou ») pour faire confiance à notre corps et en notre capacité à apprendre par d’autres canaux.
On parle de méditation en mouvement, et c’est bien un bénéfice similaire que nous tirons de notre pratique. Lire la suite →